Nouvelle prouesse du CHU de Toulouse, qui a réalisé en décembre 2015 la première greffe de flore intestinale, aussi appelée microbiote. Une solution contre les infections du côlon.
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Le CHU multiplie les premières ces derniers mois. En octobre 2015 a eu lieu la première greffe de flore intestinale au CHU de Toulouse, suivie d’une deuxième transplantation en décembre. Cette opération a été effectuée sur des patients immunodéprimés (autrement dit, au système immunitaire défaillant), souffrant d’une infection « Clostridium Difficile » (une inflammation du côlon).
Il s’agit d’une nouvelle prouesse pour le CHU toulousain, qui avait déjà réalisé l’implantation du plus petit pacemaker au monde.
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La flore intestinale, élément métabolique essentiel
Le microbiote intestinal constitue une barrière naturelle aux bactéries et permet un bon fonctionnement du métabolisme. Il a également un impact sur le système nerveux et agit directement sur le cerveau.
Les infections du côlon, impliquant souvent une colectomie (ablation), empêche la restauration de cette flore intestinale. Un tel dérèglement ne peut être corrigé à l’aide d’antibiotiques, qui entérinent la détérioration du microbiote.
C’est le professeur Laurent Alric, chef du service interne de l’hôpital de Purpan, qui a relevé ce défi thérapeutique. Pour ce faire il a procédé à l’implantation d’un microbiote fécal. Les deux patients greffés n’ont, à ce jour, pas connus de récidive infectieuse.
Mélanie Volland
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