La semaine dernière à Paris, le Premier ministre français avait déjà affirmé que le niveau de la menace d'attentats était actuellement "sans doute" supérieur à celui d'avant les attentats jihadistes du 13 novembre. "Nous sommes entrés, nous tous le sentons bien, dans une nouvelle époque caractérisée par la présence durable de l'hyperterrorisme. Un hyperterrorisme qui se trouve à la confluence d'un pseudo-messianisme religieux et de l'usage de la terreur de masse", a affirmé le Premier ministre samedi.
"Nouvelle guerre froide"
Comme le président François Hollande jeudi soir, Manuel Valls a ensuite appelé la Russie à arrêter de mener des frappes en Syrie qui touchent la population civile. "Je le dis sans aucune ambiguïté et en confiance, à Dmitri Medvedev: la France respecte la Russie et ses intérêts, (...) mais nous savons que pour retrouver la voie de la paix et de la discussion, les bombardements de la population civile doivent cesser", a-t-il lancé.
En réponse, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, également présent à la Conférence sur la sécurité, a estimé samedi que les relations russo-occidentales étaient entrées dans une "nouvelle guerre froide".
"On peut dire les choses plus clairement: nous avons glissé dans une période de nouvelle guerre froide", a déclaré Dmitri Medvedev.
Des discussions bilatérales entre Manuel Valls et son homologue libanais, Tamman Salam, puis avec les présidents afghan Ashraf Ghani et polonais Andrzej Duda, sont prévues dans la matinée. Le Premier ministre français doit ensuite rencontrer Dmitri Medvedev pour un déjeuner de travail.
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Colette Dufresne 14/02/2016 09:29