
Des médias du monde entier révèlent dimanche qu’une société de la reine d’Angleterre aurait investi 7,5 millions de dollars dans un fonds des îles Caïmans en 2005.
Ils promettaient de nouveaux «Panama Papers». Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), associé à 95 médias du monde entier, révèle ce dimanche un nouveau scandale d’évasion fiscale impliquant des sociétés et des personnalités du monde entier.
Selon Le Monde, l’un des médias partenaires de l’ICIJ, le secrétaire américain au commerce, Wilbur Ross, proche de Donald, est actionnaire majoritaire d’une société offshore qui, malgré les sanctions contre la Russie, fait des affaires avec ce pays.
Elizabeth II, la reine d’Angleterre, posséderait pour sa part une société qui aurait investi 7,5 millions de dollars dans un fond situé aux Iles Caïmans en 2005, explique le site France Info.
En tout, 13,4 millions de documents ont été obtenus par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, qui les a partagés avec l’ICIJ. L’une des sociétés visées par les fuites, le cabinet d’avocats Appleby, «inclut des détails sur la planification fiscale par près de 100 sociétés multinationales, dont Apple, Nike et Uber».