Un mythe vient probablement de prendre fin, au moins dans la communauté scientifique : les corrélations imaginées entre les phases lunaires et les grands séismes seraient illusoires. Simple effet du hasard.
Voilà exactement ce qui apparaît en tant que réponse dans “l’abstract” (résumé) d’une étude publiée la semaine dernière.
L’étude, menée par la sismologue américaine Susan Hough qui voulait vérifier ce “mythe”, a examiné les tremblements de terre de magnitude 8 ou plus au cours des quatre derniers siècles. Et un examen de plus de 200 tremblements de terre a démontré qu’il n’y a aucun lien entre la phase de la lune et le moment où d’énormes événements sismiques de magnitude 8 et plus se déclarent.
Sur les plus de 200 tremblements de terre qu’elle a étudiés, si 20 ou 30 d’entre eux s’étaient produits à la pleine lune, « cela aurait été significatif. » Mais ce n’est pas ce que les résultats ont montré.
Ce n’est pas la première fois qu’une question de recherche liée aux tremblements de terre fut résumé avec un seul mot. Une autre étude publiée en 1974 posait une question similaire : “Les tremblements de terre surviennent-ils au hasard ? Oui.”
Il existe d’autres mythes, comme celui de l’influence de la météo : un temps chaud et ensoleillé rend-il plus probables des événements sismiques ? Ce n’est pas le cas. Les tremblements de terre se produisent sous terre et la météo n’a aucun effet sur leur timing.
Les tremblements de Terre sont extrêmement difficiles, voire impossibles à prédire pour le moment.
L’étude publiée dans Seismological Research Letters : Do Large (Magnitude ≥8) Global Earthquakes Occur on Preferred Days of the Calendar Year or Lunar Cycle ?
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lou 23/01/2018 13:47