De nouveaux déboires sont à prévoir pour l'EPR de Flamanville (Manche). Les inspecteurs de l'autorité de sûreté nucléaire (ASN) sont sur place à Flamanville mardi 10 avril, a appris franceinfo. Ils veulent comprendre pourquoi des écarts de soudure n'ont pas été détectés plus tôt par les sous-traitants d'EDF à qui l'électricien a également demandé des comptes.

Des contrôles pendant un mois et demi
EDF, qui a annoncé dans un communiqué la nécessité de mener des "contrôles additionnels", doit vérifier l'ensemble des soudures de son circuit secondaire qui ne sont pas conformes. L'électricien doit également faire ses soudures, il faut compter entre six à huit semaines de travail. L'enjeu est majeur pour éviter des fuites de vapeur. Tous ces contrôles vont prendre encore un mois et demi. Ensuite, seulement, EDF pourra dire combien de soudures il faut reprendre et si cela change le calendrier de mise en route de l'EPR et son coût estimé à 10,5 milliards d'euros.
L'ASN rappelle aussi qu'EDF s'est fixé des standards de très haute qualité sur ces soudures et que là aussi il y a du travail. En résumé, plus personne ne prend le pari d'une mise en route de l'EPR fin 2018, alors que c'est la condition pour la fermeture de la centrale alsacienne de Fessenheim (Haut-Rhin). La fermeture du réacteur est promise par le gouvernement.
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lou 11/04/2018 10:45
Sokran 17/04/2018 14:15
lou 16/04/2018 14:18
Sokran 14/04/2018 14:49
lou 13/04/2018 09:37