Foodwatch révèle ce jeudi que des produits alimentaires contiennent, sans clairement l'afficher, des ingrédients dérivés d'animaux. L'association cible en particulier la marque Yoplait, avec une pétition demandant plus de transparence.

De la gélatine animale dans un yaourt, un colorant à base d'insectes dans un soda... "Toutes sortes de bestioles se cachent dans nos aliments et boissons sans que nous le sachions", dénonce Foodwatch, dans un communiqué publié ce jeudi 20 septembre.
Cette association de défense des consommateurs a mené, depuis le printemps, une étude à travers les rayons des grandes surfaces françaises : elle liste une "douzaine de produits connus où on ne s'attend pas" à la présence d'éléments dérivés d'animaux mais qui en contiennent pourtant.
La marque Yoplait pointée du doigt
Parmi les produits épinglés par cette enquête on trouve la marque Yoplait et son Panier 0% aux fruits rouges qui contient de la gélatine de bœuf mais ne le signale pas. L'ONG cible "tout particulièrement" cette marque en lançant une pétition à son encontre.
"Nous avons recensé des dérivés d'animaux dans des produits de pâtisserie, des produits sucrés, mais également dans du fromage et des légumes", détaille Mégane Ghorbani, responsable de campagnes chez Foodwatch.

Un étiquetage qui "embrouille les consommateurs"
Certains fabricants mentionnent clairement le nom du dérivé sur l'étiquetage. Mais d'autres "se gardent bien de l'indiquer clairement aux consommateurs et consommatrices", déplore l'association. Une pratique légale, mais qui porte atteinte, selon Foodwatch, aux droits et à l'information des consommateurs.
Des marques comme Cassegrain ou Auchan utilisent des substances animales pour des produits inattendus – respectivement du bouillon de volaille dans des conserves de flageolets et de la gélatine de bœuf dans des macarons – mais elles mentionnent bien la présence de ces ingrédients sur leur étiquetage.
D'autres indiquent la substance, sans toutefois expliciter son origine animale. Foodwatch cite, entre autres, le cas du Comté AOP au lait cru bio de la marque Système U, qui indique la présence de présure, sans plus de détails. "Peu de consommateurs et consommatrices savent que cette présure provient en réalité de l'estomac de veaux abattus avant sevrage", dénonce Foodwatch.
Des insectes dans les glaces
L'association de consommateurs évoque également les glaces Façon glacier fraise et morceaux de meringues de la marque Carte d'Or, dans lesquelles on retrouve du "shellac" – qui est une sécrétion de cochenille. Une sécrétion d'insecte que l'on trouve également sur les pommes bien rouges et luisantes Fuji, par exemple. Alors que rien, au rayon frais, ne laisse penser que les pommes ont été enduites de cette résine d’inse
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neness 22/09/2018 02:48