Le projet de budget de la Sécu pour 2020 prévoyant à titre expérimental, pour deux ans, d’autoriser l’usage médical du cannabis a été adopté mercredi à une large majorité.
Les députés se sont largement mercredi 16 octobre prononcés en commission en faveur d’une expérimentation de l’usage médical du cannabis, même si certains élus se sont interrogés sur le signal envoyé aux jeunes ou sur la question de la production de la substance.
L’amendement du rapporteur Olivier Véran (LREM) au projet de budget de la Sécu pour 2020 prévoit à titre expérimental, pour deux ans, d’autoriser l’usage médical du cannabis. Il a été adopté « à une très large majorité » en commission des Affaires sociales, selon une source parlementaire.
L’expérimentation devrait concerner environ 3 000 patients, pour traiter des douleurs liées par exemple au cancer ou à la sclérose en plaques, a expliqué M. Véran. Elle se fera sur prescription médicale dans plusieurs centres hospitaliers, et la substance pourra être administrée sous forme de « fleurs séchées, huiles ou tisanes ».
Le projet de budget de la Sécu pour 2020 prévoyant à titre expérimental, pour deux ans, d’autoriser l’usage médical du cannabis a été adopté mercredi à une large majorité.
Les députés se sont largement mercredi 16 octobre prononcés en commission en faveur d’une expérimentation de l’usage médical du cannabis, même si certains élus se sont interrogés sur le signal envoyé aux jeunes ou sur la question de la production de la substance.
L’amendement du rapporteur Olivier Véran (LREM) au projet de budget de la Sécu pour 2020 prévoit à titre expérimental, pour deux ans, d’autoriser l’usage médical du cannabis. Il a été adopté « à une très large majorité » en commission des Affaires sociales, selon une source parlementaire.
L’expérimentation devrait concerner environ 3 000 patients, pour traiter des douleurs liées par exemple au cancer ou à la sclérose en plaques, a expliqué M. Véran. Elle se fera sur prescription médicale dans plusieurs centres hospitaliers, et la substance pourra être administrée sous forme de « fleurs séchées, huiles ou tisanes ».
Soutien venu de tous les bords
Soulignant que « 17 pays de l’Union européenne l’ont déjà autorisé sous différentes formes », M. Véran, neurologue de profession, a dit avoir vu des patients qui ne « tiennent le coup » qu’en consommant du cannabis, pointant « beaucoup d’hypocrisie » sur le sujet.