Covid-19 : la colère d'assesseurs contaminés lors du premier tour des municipales
Dix jours après le premier tour des élections municipales, des assesseurs et présidents de bureau de vote le 15 mars dernier lors du premier tour des élections municipales ont été testés positifs ou présentent les symptômes du Covid-19.
Des mesures de protection ont été prises – du gel hydroalcoolique, des gants, pas de file d'attente...- mais ça n'a pas suffi. Dix jours après le premier tour, des volontaires sont positifs au virus et leur colère ne faiblit pas contre la décision de maintenir le scrutin.
À Billom dans le Puy-de-Dôme, rapporte Le Progrès, une femme de 62 ans qui tenait un bureau de vote a été hospitalisée et testée positive, selon le maire réélu, Jean-Michel Charlat. L'élu est passé ce jour-là "dans tous les bureaux de vote" et a lui-même de la fièvre. Le CHU de Clermont-Ferrand, où l'assesseure a été admise, lui a toutefois dit qu'elle avait pu être contaminée bien avant, précise-t-il.
À Mitry-Mory (Seine-et-Marne), l'un des assesseurs est à l'hôpital dans un état inquiétant, atteint par le Covid-19, explique un candidat dans cette commune de Seine-et-Marne au Nouvel Obs.
Avec le recul, les personnes mobilisées pour tenir les bureaux de vote pointent du doigt l'absence de masques et le respect, tout relatif, du mètre de "distanciation sociale". "J'étais à la position où il fallait faire signer les électeurs donc forcément proche d'eux", regrette aujourd'hui Elodie Polaszyk, malade depuis jeudi, sur CNews. Assesseure dans une école dans le IIIe arrondissent de Lyon, elle a été en contact avec 300 à 400 électeurs lors du vote. Le moment du dépouillement est également souvent cité comme un moment peu respectueux des règles en vigueur
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